À son acceptation, son Altesse Royale joint les vœux les plus sincères pour l’avenir et la prospérité de cette utile institution.
Agréez, je vous prie, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Le Secrétaire,
V. Godefroid.
Nos èstans fîrs, vos v’s èl mådjinez bin, di l’oneûr sins parèy qui l’ Prince Albèrt fait a nosse Sôcièté. C’èst-in-oneûr qui r’heût so nosse bon vi walon èt sol Walonerèye tot ètîre.
Nos èstans ureûs d’ Lî r’noveler cial lès sintimints d’rèspèctueûse rik’nohance èt lès r’mèrcimints qu’ nos Lî avans-st-adrèssî.
Èt, s’ vos pinsez turtos come mi, vos rèpèterez m’ dièrin mot d’ vins ’ne tchorleuse èclameûre :
Vivåt′, co cint fèys vivåt′ pol Prince Albèrt di Bèlgique ! (Acclamations)
Les fètes se sont clôturées par un banquet donné en la grande salle de l’Hôtel d’Angleterre. Cette réunion, telle qu’on n’en avait plus vu depuis les beaux jours de Tåtî, comptait une bonne centaine de convives. Littérateurs, professeurs, artistes voisinaient avec les représentants de nos pouvoirs publics, de la magistrature et des notabilités de notre monde industriel. Des délégués de tous les coins de la Wallonie assistaient à ces agapes foncièrement wallonnes.
La table d’honneur était présidée par M. Lequarré, ayant à sa droite MM. Pety de Thozée, gouverneur de la province de Liège ; V. Chauvin, professeur à l’Université, vice-président de la Société ; Th. Radoux, directeur du Conservatoire ; L. Fraigneux, échevin de la ville de Liège. À la gauche du président avaient pris place MM. Micha, échevin ; Gaston Grégoire, député permanent ; Julien Delaite, président de la Ligue wallonne, et Eugène Duchesne, ancien secrétaire de la Société.