Pådje:Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne, 1895, vol. 15.djvu/159

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Cisse pådje ci a stî coridjeye ey est l’ minme ki l’ sicanaedje.
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pièces de théâtre d’une réelle verdeur, d’un grand mérite, qui ont de rares qualités d’observation, d’esprit et d’humour. Il est absolument juste de les encourager, comme l’honorable ministre a promis de le faire. (Très lien !)

C’est un mauvais langage, Messieurs, que d’essayer dans un pays où nous avons déjà trop de sujets de division, d’établir entre nos deux races nationales des comparaisons désobligeantes pour l’une d’elles, soit au point de vue de l’instruction ou de l’intelligence, soit au point de vue de leur passé. Les Wallons peuvent parfaitement supporter la comparaison avec les Flamands. Si nous opposions l’histoire des provinces wallonnes ou celle de la province de Liége à l’histoire des Flandres, nous aurions aussi maints hauts faits à citer à l’honneur des Wallons.

M. Hoyois. — L’histoire des Tournaisiens vaudrait bien celle des Flamands.

M. Smeets. — Halte-là, les Tournaisiens sont là (Rires.)

M. Destrée. — Il n’est que juste de traiter Wallons et Flamands de la même façon et de les mettre sur le même pied au point de vue des subsides.

Il est assurément piquant de constater que c’est un socialiste internationaliste belge, moi, qui doit vous rappeler au sentiment de notre nationalité belge !

Je pense que M. Coremans et ses amis de la