Pådje:Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne, 1895, vol. 15.djvu/158

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M. Hoyois. — Très bien ! Dans nos provinces wallonnes, la vraie littérature populaire, c’est de la littérature wallonne ! (Adhésion.)

M. Destrée. — Je constate avec grand plaisir que la Chambre tout entière paraît avoir des idées plus larges que celles de l’honorable M. Coremans. Il a apporté ici un langage passionné, véritablement méchant et mauvais ! (Très bien ! sur plusieurs bancs.)

M. Coremans. — Oh ! Oh !

M. Hoyois. — Ses paroles ont dépassé sa pensée.

M. Fléchet. — J’ai rappelé ses expressions.

M. Destrée. — Je m’associe aux protestations de l’honorable M. Fléchet. La Chambre n’a pas à trancher une question de philologie ni à décider s’il faut placer le wallon dans la catégorie des langues ou dans celle des patois. Nous ne sommes pas une académie des belles-lettres et nous n’avons pas à rechercher ici si le wallon possède une grammaire, une orthographe, etc.

M. Schinler. — Il y a des grammaires wallonnes et une orthographe wallonne comme il y a des grammaires flamandes et une orthographe flamande. (Adhésion.)

M. Destrée. — Comme l’honorable ministre l’a dit, en voyant les choses beaucoup plus largement que l’honorable M. Coremans, le wallon a produit dans notre Belgique des