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Pådje:Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne, 1895, vol. 15.djvu/154

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Cisse pådje ci a stî coridjeye ey est l’ minme ki l’ sicanaedje.
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tentions qui commencent à se faire jour. Vous êtes au commencement d’une campagne : à l’alpha, en route pour l’oméga. Est-ce assez ridicule ?

Je demande à l’honorable ministre de l’intérieur de cesser d’accorder des subsides aux patois wallons.

M. Schinler. — Et au flamand également !

M. Coremans. — Il ne faut subsidier aucun patois, ni flamand, ni français. Ce sont les deux langues littéraires, flamande et française, qu’il faut encourager, et non pas les patois.

Je rappelle la Chambre au bon sens !

M. Schollaert, ministre de l’intérieur et de l’instruction publique. — Il me paraît pénible de voir se perpétuer cette discussion, surtout si elle doit s’envenimer. Une grande partie de nos concitoyens parlent wallon. Il y a des pièces écrites en wallon et qu’on dit très goûtées par les gens qui les comprennent. (Interruption de M. Coremans.)

L’honorable M. Coremans peut, à ce sujet, professer telle opinion qui lui convient ; mais je ne cesserai pas de marcher dans la voie suivie jusqu’ici par mes prédécesseurs.

M. Coremans. — Par un seul.

M. Schollaert, ministre de l’intérieur et de l’instruction publique. — Dans la question d’encouragement à l’art dramatique wallon, qui est un art local pour les Liégeois, je ne me refuse pas de soutenir les efforts qui seront faits. (Interruption de M. Coremans.)